Burkina Faso
Lundi 24 janvier, des militaires ont annoncé à la télévision nationale s'être emparé du pouvoir au Burkina Faso. Lisant un communiqué, l'un des soldats a déclaré la fermeture des frontières, la dissolution du gouvernement ainsi que la suspension de la Constitution.
Dimanche plusieurs mutineries avaient eu lieu dans des casernes militaires à travers le pays pour dénoncer l'incapacité du gouvernement à mettre fin aux violences djihadistes. Les soldats étaient soutenus par une partie de la population qui manifeste encore aujourd'hui.
Dans la journée de lundi, la confusion régnait après l'affirmation par des sources militaires de l'arrestation du président Roch Marc Christian Kaboré par ces soldas mutins.
Quelques heures plus tard, le parti au pouvoir, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) dénonçait "une tentative avortée d'assassinat" et un message était publié sur le compte Twitter de Kaboré invitant les mutins à déposer les armes dans "l'intérêt supérieur de la Nation" sans que l'on sache s'il était libre ou non.
Les événements de ces derniers jours ont poussé l'Union européenne et les Etats-Unis à réagir, demandant la libération immédiate du président. Tandis que l'Union africaine et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont évoqué une "tentative de coup d'Etat".
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