Cap-vert
Les festivités de fin d’année approchent, et au Cap-Vert, ceux qui avaient prévu de faire la fête pour le réveillon du 31 décembre vont devoir revoir leur programme. À cause de la crise sanitaire, le gouvernement a pris de nouvelles mesures restrictives. Ainsi fêter le Nouvel an dans les rues sera interdit. Et la plupart des habitants sont résignés.
C’est le cas de Cesar Frederico, qui gère un restaurant dans la capitale.
"La plus grosse perte serait si nous organisions une fête de fin d'année et contribuions à aggraver la crise sanitaire. Pour nous, ce n'est pas une perte, on peut même y voir un gain. Aider la santé publique est plus important que le profit financier" explique le restaurateur.
Même si comme lui, certains prennent la situation avec philosophie, ce n’est pas le cas de tous les Cap-verdiens. Certains sont tout simplement exaspérés par ces mesures restrictives.
"Il faut apprendre à faire avec le coronavirus. La fermeture des commerces n'est pas une solution. Nous ne savons pas quand le coronavirus prendra fin. Pour moi, il vaut mieux mourir du virus que de mourir de faim. Il y a beaucoup de gens qui ont faim ici", explique Carlos Alberto Tavares.
Depuis le début de la pandémie, le pays a enregistré près de 40 000 cas de contamination et 352 décès liés au coronavirus sur une population de 550 000 habitants.
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