Soudan
Des milliers de Soudanais sont descendus dans les rues de Khartoum samedi pour protester une nouvelle fois contre la présence des militaires au sein des organes de la transition.
Des manifestations ont aussi eu lieu à Madani, à 150 kilomètres au sud de la capitale, à Atbara et au Port-Soudan. Alors même que les autorités ont une nouvelle fois coupé le Soudan du reste du monde, l’internet mobile et les communications téléphoniques ayant été mis hors service.
Le gouvernorat de Khartoum a prévenu la veille : les forces de sécurité "s'occuperont de ceux qui contreviennent à la loi et créent le chaos" notamment aux abords "des bâtiments de souveraineté stratégique", alors qu'à chaque manifestation, les premiers tirs ont lieu devant le Parlement, le palais présidentiel ou le QG de l'armée. Menace mise à exécution.
Les forces de sécurité soudanaises auraient dispersé les manifestants à coup de gaz lacrymogènes selon des témoins.
Les manifestants qui réclament toujours une transition dirigée par les civils ont promis de descendre dans la rue le 30 décembre.
01:36
Afrique du Sud : la présidente du Parlement incarcérée le 2 avril ?
01:08
Tchad : 10 candidats retenus pour la présidentielle
01:00
La présidente du parlement sud-africain accusée de corruption
01:03
Ouganda : Museveni nomme son fils commandant en chef de l'armée
Aller à la video
Sénégal : Macky Sall se défend d'être responsable du chaos électoral
02:07
Sénégal : Anta Babacar Ngom, première candidate à la présidentielle