Maroc
Fin de la quatrième édition du sommet des affaires UE-Afrique à Marakech, organisé pour promouvoir les initiatives commerciales et politiques entre les deux continents.
Le sommet a rassemblé des investisseurs venu tirer parti des terres arables africaines afin de promouvoir l'agriculture durable et accroître la production alimentaire. Selon les experts, les investissements clés du secteur privé et la mise en oeuvre des politiques sont nécessaires pour stimuler la croissance.
Pour Chiza Charles Chiumya, directeur par intérim de la Direction de l'industrie, des mines et de l'entreprenariat de la commission de l'Union africaine, "c'est le moment pour les partenaires du monde entier de venir investir sur le continent. Ils ont la liberté de s'établir dans le cadre de l'AFCFTA dans n'importe quel secteur et où qu'ils s'établissent, nous disons que leur marché est s'étend sur tout le continent".
"Nous avons par exemple le CADEP, qui promeut l'agriculture en Afrique. Nous avons la déclaration de Malabo qui vise à accélérer les progrès vers la transformation de l'agriculture, et ces programmes doivent être pleinement mis en œuvre par nos États membres. Nous appelons donc les États membres à s'assurer qu'ils sont en mesure de mettre en oeuvre les politiques qui sont dejàen place" a affirmé Dr. Patrick Ndzana Olomo, responsable de l'investissement et de la mobilisation des ressources au département des affaires économiques de l'UA.
Avec 23 % du PIB de l'Afrique subsaharienne provenant de l'agriculture il a été convenu lors du sommet que le partenariat UE-Afrique doit aussi se concentrer sur les petits exploitants agricoles.
L'ancien commissaire européen à l'agriculture, Phil Logan soutient, "nous sommes prêts, dans l'Union européenne, à travailler avec nos partenaires de l'Union africaine et de tous les pays pour générer les financements nécessaires, les connaissances techniques et tous les partenariats et alliances pour y parvenir. Mais l'agriculteur doit être au centre de l'action."
L'Union européenne est un des plus grands partenaire commercial et d'investissement de l'Afrique. Son stock d'investissements directs étrangers (IDE) en Afrique s'élevait à 222 milliards d'euros en 2020, contre 42 milliards d'euros pour les États-Unis et 38 milliards d'euros pour la Chine.
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