Bienvenue sur Africanews

Merci de choisir votre version

Regarder en direct

Infos

news

L'Ouganda toujours choquée par les explosions à Kampala

Un habitant se fait fouillé par un policier à un terminal de bus à Kampala, Ouganda   -  
Copyright © africanews
BADRU KATUMBA/AFP or licensors

Ouganda

Après les attaques terroristes qui ont secoué Kampala, les Ougandais encore sous le choc réagissent à la double explosion survenue la veille dans la capitale.

"Les événements d'hier ont été très choquants et totalement injustifiés. Comme vous le savez, les Ougandais sont normalement des gens pacifiques. Et l'une des choses que le gouvernement a réalisées est de nous garantir le sommeil, où nous pouvons aller dormir et faire d'autres choses. Maintenant, lorsque ces personnes interrompent nos activités, cela provoque, d'une part, un choc psychologique et, d'autre part, des perturbations économiques, car nous ne pouvons pas mener nos activités économiques lorsque nous vivons sous la menace du terrorisme et que nous ne sommes pas sûrs de notre sécurité future. " s'est confiéMike Watmon, homme d'affaires.

" C'est terrible, surtout quand cela commence à se produire dans des zones où la concentration de personnes est vraiment... alors le gouvernemen t doit faire beaucoup pour s'assurer que les gens sont protégés." a ajoutéFred Kanamwangi, banquier.

Les attaques terroristes de mardi ont causé la mort de six personnes. Des attentats perpetrés par des extrémistes opposés au gouvernement selon la police ougandaise, qui a annoncé la mort de trois kamikazes dans les explosions.

" Nous observons un modèle de kamikazes d'origine locale, qui sont connus par les communautés locales, qui ont des familles à l'intérieur, qui commettent ces actes. Et ce sont, la tranche d'âge, c'est presque comme s'ils couraient autour des jeunes... donc c'est une grande préoccupation que l'Ouganda a maintenant pour la première fois une menace beaucoup plus grande que jamais auparavant." a déclaréGrace Matsiko, analyste en sécurité.

Mercredi matin, les affaires avaient repris leur cours normal à Kampala où la plupart des magasins étaient ouverts.

Seules les zones où ont eu lieu les explosions, notamment dans un bâtiment proche du Parlement sont restées sous haute surveillance.

La police scientifique y recherche toujours des indices et des preuves.

Voir plus