Cap-vert
Ici, à Sao Miguel, au nord de la capitale cap-verdienne, se trouve un refuge pour les singes. Dans un pays ou la culture de préservation de ces primates se développe lentement, l’endroit est un véritable havre de paix pour ces espèces, notamment le singe vert. C’est ici que travaille Gricha Lepointe, un Français de 57 ans.
"Mon rêve était de voir les singes en liberté, dans une réserve, heureux, avec toute la sécurité dont ils ont besoin. Pouvoir dire aux enfants aujourd'hui qu'ils continueront à voir des singes ici au Cap-Vert, car les singes font partie de la biodiversité (...) si on continue à les tuer, (...), s'il n'y a pas de projet de protection, ils vont disparaître petit à petit", explique-t-il.
Mais aussi mignons soient-ils, ces singes sont souvent considérés comme une nuisance, notamment par les agriculteurs.
"Les singes sont considérés comme des prédateurs et les agriculteurs ont de nombreux problèmes avec les singes. La réalité est que les singes causent beaucoup de dégâts dans les zones agricoles, qu'ils recherchent pour se nourrir. La seule réponse qui existe aujourd'hui à ce problème, c’est de les tuer", explique Gricha.
Le projet ne vise pas seulement à protéger les singes, mais aussi à en faire une attraction touristique. Le pays veut s’inspirer notamment de l'île de la Barbade, qui a créé une réserve de singes verts visitée par 100 000 touristes par an.
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