Soudan
À Khartoum, c'est la tristesse mêlée à la colère dans les familles des jeunes Soudanais, tués lors de rassemblements contre la chute du chef de la transition désigné Abdallah Hamdok le mois dernier. Les parents de Gamal Alshazly et Mohamed Abdelsalam réclament justice et la fin du régime militaire. La mère d'une des victimes raconte le drame :
Ils lui ont tiré dessus et c'était un coup dur, un coup fatal. La personne qui a tiré voulait le tuer. Et il était jeune. Il n'était pas vieux. Il était si jeune.
Selon AFP, des petits rassemblements ont de nouveau eu lieu jeudi dans la ville de Khartoum réclamant la fin du pouvoir militaire. En 2019, l'union sacrée du peuple et de l'armée mettait un point final à trente années de dictature. Civils et militaires formaient les autorités chargées de mener le pays vers des élections.
Toutes les familles endeuillées demandent que justice soit rendue aux victimes des récentes manifestations contre les militaires. Depuis le 25 octobre dernier, le général Abdel Fattah al-Burhane contrôle de nouveau le Soudan, il a annoncé la formation d'un nouveau gouvernement.
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