Tunisie
Le chef du Parlement tunisien et du parti islamiste Ennahdha, Rached Ghannouchi, a appelé jeudi à la lutte pacifique contre les nouvelles réformes annoncées par le président Kais Saied engagé dans une lutte contre la corruption des membres du gouvernement.
Rached Ghannouchi accuse le président de s'être dérobé à tout dialogue avant le 25 juillet pour régler la crise. C'est un retour en arrière. Un retour à la constitution de 1959. Un retour au pouvoir absolu d'un seul homme contre lequel la révolution a eu lieu.
Il n'y a plus d'alternative à la lutte, naturellement une lutte pacifique, car nous sommes un mouvement civil. Le peuple tunisien est contre la violence. Nous espérons qu'Ennahdha, les autres partis et la société civile vont se battre pour récupérer leur constitution et leur démocratie.
Par ailleurs, Rached Ghannouchi affirme ne pas être contre une mise à jour de la Constitution de 2014, source de conflits récurrents, à condition de passer par le Parlement et non par des décrets présidentiels.
Le président Kais Saied qui jouit d'un fort soutien populaire tente de présidentialiser le système de gouvernement hybride encadré par le Constitution de 2014. Il a promis lundi, la nomination d'un nouveau premier ministre.
01:10
Afrique du Sud : le Parlement adopte le Budget pour 2025
00:56
Nigéria : une sénatrice interdite de siéger après sa plainte pour harcèlement
02:18
Ousmane Ndiaye : du Sahel à Tunis, "la démocratie sous pression"
02:51
Cameroun : la course aux candidatures s’accélère pour la présidentielle 2025
01:01
Burkina : "sujette aux influences externes", la CENI va disparaître
01:05
Afrique du Sud : un an après, la coalition gouvernementale à couteaux tirés