Congo
Guy Brice Parfait Kolélas, candidat malheureux de l'élection présidentielle de 2016, espère bien prendre sa revanche sur le président Denis Sassou-Nguesso.
Il est le principal adversaire du président Denis Sassou Nguesso dans les urnes ce dimanche. Guy-Brice Parfait Kolélas, candidat de l'Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki), entend bien s'imposer face au président congolais lors de l'élection présidentielle du 21 mars.
Un air de revanche, pour le candidat malheureux lors de la l'élection de 2016 dans laquelle il n'avait pas dépassé les 14% de votes. Un scrutin qu'il continue à ce jour de contester l'issue. Pour lui, les résultats donnant le président sortant gagnant avec plus de 60% des voix étaient truqués.
Toujours selon l'opposant, le chef de l'Etat, Denis Sassou Nguesso, n'aurait pas du être qualifié pour le second tour, qui aurait du opposer le candidat de l'UDH-Yuki au général Mokoko, emprisonné après la publication des résultats pour atteinte à la sécurité de l'Etat.
Malgré la validation de l'élection par la Cour constitutionnelle, le candidat de l'Union des démocrates humanistes continue de se présenter comme le principal opposant du président congolais. Un adversaire qu'il connaît bien : à deux reprises, Guy Brice Parfait Kolelas a été ministre dans l'administration de Denis Sassou Nguesso.
Mais avec sa candidature à la présidentielle en 2016 et la création de son propre parti politique, l'Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki), l'ancien économiste a définitivement rompu tout liens avec la majorité présidentielle, dont il dénonce le manque de réponses face à la crise économique .
01:36
Ouganda : l'opposant Kizza Besigye accusé "d'atteinte à la sureté de l'Etat"
Aller à la video
Ouganda : l'opposant Kizza Besigye réapparait au tribunal militaire
01:08
Le Mozambique porte plainte contre l'opposant Venancio Mondlane
00:58
Somaliland : l'opposant Cirro remporte la présidentielle
01:10
Législatives au Sénégal : le Pastef vise la majorité parlementaire
01:10
Somaliland : le président sortant appelle à un scrutin pacifique