Mali
Au Mali, les discussions se poursuivent pour ramener des civils à la tête du pays.
Militaires, personnalités politiques et membres de la société civile se rencontrent pendant trois jours pour des concertations nationales à Bamako. Les différents protagonistes espèrent surmonter les dissensions de plus en plus visibles moins d’un mois après le coup d’Etat contre le Président Ibrahim Boubacar Keita.
Dans une rare et brève prise de parole à l'ouverture des travaux, le chef de la junte, le colonel Assimi Goïta, a restitué la gravité de la période : "Cette consultation est l'occasion pour les forces vives de la nation de discuter des préoccupations du présent et de l'avenir. Il s'agit de diagnostiquer sans complaisance les maux qui minent notre système démocratique afin d'adopter les mesures urgentes et nécessaires".
Discours de consensus
Les participants travaillent en ateliers sur des sujets touchant entre autres à la réforme de la Constitution et l'organisation d'élections. "C'est un discours d'introduction qui montre la mentalité actuelle de la commission. Comme pour réunir les Maliens et les amener à se parler, à se parler franchement et à discuter des questions liées à la transition et à se mettre d'accord sur quelque chose. C'est un discours de consensus et d'encouragement", a déclaré l'ancien Premier ministre Moussa Mara.
Les colonels ont la tâche ardue de faire converger leur vision et leur agenda avec ceux du Mouvement du 5-Juin (M5), qui a mené pendant des mois la contestation contre l'ancien président, ou ceux des anciens groupes armés rebelles.
La pression s'accentue sur la junte alors que les membres de la CEDEAO font toujours pression pour une transition civile rapide.
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