Mali
Du coup de colère au coup de théâtre, la situation a basculé en moins de 24 heures au Mali, avec l'arrestation par des soldats mutins du président Ibrahim Boubacar Keïta et de son Premier ministre Boubou Cissé.
Le président sortant a annoncé dans la nuit sur la télévision nationale, sa démission et la dissolution de l’assemblée nationale.
Les soldats les ont emmenés dans un véhicule blindé au camp militaire de Kati, en banlieue de Bamako.
Quelques heures avant les arrestations des deux leaders, le gouvernement malien se disait prêt à engager un dialogue avec les militaires.
Depuis très tôt mardi matin, les militaires en révolte, tiraient en l'air dans le grand camp militaire, point de départ du coup d’État de 2012.
Les frondeurs qui n'ont pas fait connaitre leurs revendications, avaient pris le contrôle de l'axe routier entre Kati et la capitale Bamako.
Aucune autre caserne du pays, ou les gardes présidentielle et républicaine n'a pour l'heure apporté son soutien aux soldats mutinés.
Après l'annonce du soulèvement, les opposants du M-5 se sont rassemblés à Bamako.
Depuis juin, une coalition hétéroclite d'opposants politiques, de guides religieux et de membres de la société civile multiplie les manifestations pour réclamer le départ du président Keïta.
Cette mutinerie s'ajoute à la crise socio-politique qui secoue le Mali et préoccupe la communauté internationale.
Les instances africaines de l'UA et de la Cédéao, ainsi que plusieurs pays ont dénoncé mardi la situation au Mali. Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunit, lui, mercredi à New York.
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