Libye
À la veille du sommet international de Berlin censé relancer le processus de paix en Libye, les soutiens du maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’Est de la Libye, ont frappé fort … Ce samedi au matin, ses forces ont bloqué les principaux terminaux pétroliers du pays, pour paralyser économiquement le Gouvernement d’Union Nationale reconnu par l’ONU à Tripoli.
Dans un communiqué, la Compagnie nationale de pétrole a fait état de l’arrêt des exportations dans les ports dits du « croissant pétrolier », précisant que ce blocage provoquera la chute de la production du pays de 1,3 million barils par jour à 500 000. Le manque à gagner est évalué à 55 millions de dollars par jour, selon la compagnie.
Les pro-Haftar ont justifié leur action de blocage des ports de Brega, Ras Lanouf, Al-Sedra et Al-Hariga, en expliquant qu’il s’agissait d’un signe de protestation contre l’intervention turque en Libye. Selon eux, les revenus pétroliers distribués par le Gouvernement d’Union Nationale servent à payer des combattants venus de l’extérieur, notamment d’Ankara.
00:49
La Grèce submergée par un afflux de migrants
01:43
Unstoppable Africa : pour une "Afrique qui prend les devants"
01:14
Afrique du Sud : Trump va boycotter le sommet du G20, JD Vance en renfort
Aller à la video
BRICS : les droits de douane de Trump à l’ordre d’un sommet virtuel
01:05
Kenya : plus de 60 000 emplois menacés par la fin de l'AGOA
11:07
Les innovateurs de l'agriculture réécrivent la croissance [Business Africa]