Groenland
Loin des conférences classiques sur le réchauffement climatique, c’est sur les vastes plaines glaciaires de l’Antarctique que le phénomène interpelle le plus. Les scientifiques observent avec le plus grand étonnement, la fonte des glaces due au réchauffement climatique, à un rythme qui défie toute prévision.
David Holland est chercheur à l’Université de New York. À Helheim, il a constaté que l’un des glaciers du Groenland qui se retirait le plus rapidement avait rétréci d’environ 10 kilomètres depuis 2005.
“Ce glacier a reculé d’une dizaine de kilomètres depuis une dizaine d’années, de cette position, loin à ma gauche, à l’endroit où vous le voyez aujourd’hui”, a-t-il fait remarquer.
C’est sur le même glacier que les chercheurs ont pu capturer une vidéo dramatique du vêlage l’an dernier, un phénomène qui se produit lorsque de gros morceaux de glace se brisent à partir d’un glacier.
Ces préoccupations se manifestent alors que les militants du climat interpellent les dirigeants mondiaux à faire davantage pour réduire les émissions de carbone, comme c‘était le cas lors de la COP25 à Madrid, où la militante suédoise de 16 ans, Greta Thunberg, a attiré l’attention sur les risques d’une hausse des températures mondiales au-dessus de 1,5 degré Celsius.
Aller à la video
Un éléphant de mer du sud de l'Antarctique se niche au Cap après un long voyage
Aller à la video
Un Américain traverse l'Antarctique en solo, sans assistance