République démocratique du Congo
Après un arrêt d’activité de deux semaines, le personnel de santé a repris le traitement des patients souffrant d’Ebola. Et cette fois, sous haute protection comme l’assure le ministre de la Santé en République démocratique du Congo. La suspension avait été provoquée par un minimum de deux attaques violentes contre des centres de santé, entraînant la mort d’un épidémiologiste de l’OMS.
“Toutes les équipes d’intervention d’Ebola doivent maintenant sortir avec une escorte. Avant, ils devaient juste vérifier la sécurité. Mais maintenant l’instruction est qu’ils doivent partir avec une escorte de sécurité. Au niveau gouvernemental, le Premier ministre dirigera un comité d’intervention multisectoriel”, a indiqué le ministre Oly Ilunga.
Le renforcement de la sécurité a été salué par les travailleurs de la santé du pays. De nombreux professionnels avaient, pour rappel, menacé de déclencher une grève si les autorités ne faisaient pas davantage pour les protéger.
“Nous allons voir une augmentation de la couverture sécuritaire de l’opération, mais nous sommes très sensibles au fait que nous ne voulons pas faire obstruction ou confronter les gens à l’armée. C’est une réponse de santé publique et nous devons continuer à insister là-dessus”, nuance Rebecca Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.
La République démocratique du Congo a enregistré 27 nouveaux cas d’Ebola dimanche, le plus grand nombre depuis que l‘épidémie a été déclarée en août de l’année dernière. Les Nations unies craignent désormais que celle-ci ne s’aggrave si l’insécurité persiste dans la région l’Est, foyer de la présente épidémie.
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