Mali
Des autorités et des membres du gouvernement malien en visite à Ogossagou, un village du centre du Mali théâtre du massacre d’au moins 134 membres de la communauté peule.
La délégation constituée entre autres des ministres de la Justice et de la Jeunesse est arrivée dans un village fantôme où des cases calcinées témoignent de la violence de l’attaque de samedi.
Les populations locales ont perdu leur moyen de subsistance en quelques heures, et dépendent de l’aide du gouvernement de Bamako.
Dimanche, le Premier ministre Soumeylou Boubeye Maïga a annoncé le limogeage de l‘état-major de l’armée accusée d’avoir plusieurs heures à réagir alors qu’il avait été informé immédiatement dès le début de l’assaut.
De la même manière la milice Dan Nan Ambassagou, composée de chasseurs Dogon, accusés d‘être responsables du massacre, a été dissoute.
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Cette attaque est inédite au Mali, mais elle était prévisible, souligne des experts maliens qui mettent à l’index la faiblesse de l‘État qui peine à reprendre le contrôle du pays depuis la fin de l’intervention de l’armée française en 2013 pour repousser les groupes djihadistes qui avaient alors investis le nord du Mali.
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