Nigeria
C’est le 2 août 1997 que Fela Kuti, célèbre chanteur et saxophoniste nigérian connu pour son avant-gardisme a quitté la terre des hommes. Vingt-un ans après son décès, le nom de Fela ne s’efface toujours pas des mémoires.
Selon nos informations, pas de célébration grandeur nature ce 2 août pour se souvenir de Fela Anikulapo Kuti (connu aussi simplement sous le nom de Fela) décédé le 2 août 1997. Et pourtant, on devrait continuer de se rappeler l‘œuvre de Fela. Question d’immortaliser ce musicien nigérian né en 1936 à Abeokuta au sud-ouest. Lui qui brava toutes les pressions et répressions tout au long de sa carrière.
>>> LIRE AUSSI : Nigeria : les remparts de Kano, un héritage historique menacé C’est en effet dans une discographie de 50 albums que celui qu’on appelait ou s‘était surnommé « black president » a dénoncé avec une virulence ou pertinence frisant presque la démesure, la corruption de l‘élite politique et les dérives dictatoriales qui minaient son pays dans les années 1970 au sortir de la guerre du Biafra.
Immortalisé par des labels occidentaux
Ce qui lui valut des censures et des emprisonnements, surtout à l‘époque où le Nigeria était dirigé par le général Olusegun Obasanjo, pourtant appartenant à l’ethnie yoruba et natif d’Abeokuta comme Fela Kuti. Conséquence, beaucoup d‘œuvres de Fela sont restées indisponibles. Mais, depuis son décès des labels musicaux rééditent régulièrement l‘œuvre de Fela Kuti. Le cas des labels français « Strut » et « La Baleine » qui ont réédité en 2012 le concert de Fela Kuti en 1986 aux « Fox Theater » à Detroit aux États-Unis.
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