Libye
Les démineurs militaires continuent de se frayer un chemin à travers les rues dévastées par la guerre dans la ville libyenne de Benghazi. Le bruit des explosions est aujourd’hui familier dans cette ville, truffée d’explosifs et de pièges mortels.
Les mines mises en place pendant plus de trois ans de guerre à Benghazi font des ravages chez les démineurs sous-équipés et résidents. Ces derniers essaient de retourner dans les districts où des batailles prolongées ont déjà eu lieu.
“L’un des habitants de l’immeuble a appelé et a demandé si l’une des mines avait explosé dans le bâtiment et si une femme était décédée. Je lui ai dit que je n’en avais pas entendu parler. Il m’a dit que c‘était Mona al-Ebeidy du premier étage”. Raconte Mohammed Al-Ruwayi, résident de Benghazi.
Les ingénieurs militaires qui s’efforcent de nettoyer les explosifs manquent de détecteurs de mines et travaillent avec des outils de base, sans aucune protection.
Leur tâche est laborieuse et extrêmement dangereuse : 50 d’entre ont été tués et 60 blessés, selon une source militaire.
“Dieu merci, nous avons terminé certains travaux, mais certains d’entre existent encore en raison d’un manque de ressources, de mauvaises conditions et d’obstacles.” Explique l’ingénieur, tarek farkash.
La guerre à Benghazi a éclaté en 2014, lorsque le commandant libyen Khalifa Haftar a déclaré la guerre aux islamistes et autres opposants, dans le cadre d’un conflit plus large qui s’est étendu à travers le pays après la chute de Mouammar Kadhafi il y a sept ans.
01:02
Choléra : les pays africains réclament leurs propres vaccins
00:44
Football : 2 morts lors des célébrations de la victoire du PSG
02:01
Kenya : les adieux à Ngũgĩ wa Thiong’o, mémoire vivante de la décolonisation
01:49
Ngũgĩ wa Thiong'o : les hommages du Kenya à un géant de littérature
00:32
Décès de Ngũgĩ wa Thiong’o, écrivain kényan de la décolonisation des langues
Aller à la video
Afrique du Sud : décès de Presley Chweneyagae, acteur de "Tsotsi"