Tchad
N’Djaména, la capitale tchadienne, aux allures d’une ville fantôme ce lundi 22 janvier. Klaxons et vrombissements de moteur se sont tu à l’appel des transporteurs qui protestent ainsi contre l’augmentation des coûts du carburant.
Il y a quelques semaines en effet, le gouvernement avait annoncé la levée des subventions sur les produits pétroliers – à l’exception de la bouteille du gaz domestique – et par ricochet, une nouvelle grille de tarifs entrée en vigueur ce lundi. Seulement, les transporteurs, de même que les associations de défense des droits des consommateurs, estiment qu’ils auraient dû être associés à la mesure.
Conséquence, dans la foulée de la grève des transporteurs, les associations de consommateurs envisagent également une série de manifestations dès ce lundi. De son côté, le gouvernement tenterait dès à présent de calmer les tensions. Selon le site tchadien Alwihdainfo.com, le gouvernement aurait entrepris des négociations avec les différentes parties.
Depuis 2014, le Tchad, qui tire ses principales recettes de l’exportation du pétrole, se débat dans une crise économique et sociale. Durement frappé par la chute des cours du baril du brut, le pays pâti également de son engagement militaire dans la lutte contre Boko Haram dans le Bassin du Lac Tchad.
Le pays a dès lors entrepris des mesures d’austérité afin de répondre au niveau de performance exigé par le Fonds monétaire international qui a adopté un plan d’aide pour le Tchad. Parmi elles, une réduction des salaires des fonctionnaires. Mais cette mesure controversée a finalement été annulée par le gouvernement face à la pression des syndicats.
01:15
Afrique du Sud : au moins 45 morts dans un accident de bus
01:16
L'Ouganda pourra importer du pétrole via des oléoducs du Kenya
Aller à la video
Kenya : les médecins en grève débraient aussi des urgences
01:28
Kenya : les médecins intensifient leur grève
Aller à la video
Kenya : les médecins d'hôpitaux publics en grève
01:08
Pas d'accident mortel en 2023, l'aviation africaine de plus en plus sûre