Papouasie-Nouvelle-Guinée
Des réfugiés et demandeurs d’asile barricadés sur l‘île de Manus, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, ont protesté vendredi. L‘île a été officiellement fermée mardi, ayant été jugée anticonstitutionnelle par la Cour suprême du pays.
Mais environ 600 hommes s’y sont barricadés alors même que l’eau et l‘électricité ont été coupés et que les vivres s’y font de plus en plus rares.
“Je crois que le gouvernement australien a la capacité d’enterrer quelqu’un vivant, mais il n’a pas la capacité de l’empêcher de satisfaire ses besoins élémentaires : nourriture, eau et électricité. À court d’eau, à court de nourriture, à court d‘électricité, sans sécurité et ils nous ont abandonnés dans l‘île’‘. S‘écrie Abdul Aziz Adam, demandeur d’asile.
certains des manifestants ont demandé à se rendre en nouvelle-zélande, après l’annonce de la première ministre jacinda ardern qui annonçait pouvoir aider 150 d’entre eux à être recueillis dans des familles.
Les détenus du centre de l‘île de Manus ont défié plusieurs tentatives des gouvernements australien et celui de la papouasi-nouvelle Guinée de fermer le camp, par crainte de représailles de la part des communautés locales s’ils venainet à être déplacés vers d’autres “centres de transit”.
Les tensions entre demandeurs d’asile et habitants se sont multipliées du fait de l’absence de consultation sur la localisation de ces centres, selon le HCR.
Le bureau des droits de l’homme des Nations Unies a appelé vendredi l’Australie à rétablir la nourriture, l’eau et les services de santé aux détenus.
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