Algérie
Il ne faudrait pas être parmi les 22 000 personnes qui souffrent d’insuffisance rénale en Algérie. Un tiers d’entre elles ont besoin d’une transplantation.
En lui offrant un rein, Aïcha a permis à son fils d’en finir avec des années de dialyse. “Cela a changé beaucoup de choses. Avant, c’était très difficile avec la machine de dialyse, comme j’ai des enfants, j’ai beaucoup à faire à la maison et quand je rentrais j’étais tout le temps fatiguée, malade. J’étais un jour sur deux à l’hôpital, c’était trop. Mais maintenant grâce à Dieu, je peux m’occuper de ma maison et de mes enfants.”
En Algérie et dans le reste du Magreb de nombreux patients continuent à mourir du fait du manque de donneurs. La faute à la loi qui impose des restrictions sur le don d’organes et aux réticences culturelles et religieuses.
Mais ici, comme au Maroc et en Tunisie, de nombreux autres patients souffrent ou meurent faute de donneurs. En cause, des lois freinant les prélèvements sur les défunts sans l’accord de la famille.
“En Algérie, jusque-là, on n’a pas une loi qui est claire par rapport au consentement des donneurs décédés, donc on est toujours avec les parents des décédés, on attend la nouvelle loi qui va sortir, il y aura je pense beaucoup plus de facilités et d’explications. “, déclare Ahmed Bougroura, médecin néphrologue au Centre hospitalier universitaire de Batna.
Pour encourager les dons d’organes, l’Algérie étudie à présent une modification de la loi. L’objectif étant de donner l’occasion à chacun d’indiquer par écrit s’il refuse ou autorise que ses organes soient prélevés en cas de décès.
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