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Crise malienne : l'appel d'Emmanuel Macron à son homologue algérien Abdelaziz Bouteflika

Crise malienne : l'appel d'Emmanuel Macron à son homologue algérien Abdelaziz Bouteflika

Algérie

L‘Élysée, la présidence française en avait fait l’annonce il y a quelques semaines. Mercredi, Emmanuel Macron, le chef de l‘État français, a bel et bien contacté au téléphone son homologue algérien Abdelaziz Bouteflika. Au centre des échanges, la crise au Mali et les relations bilatérales.

Le conflit malien a particulièrement retenu l’attention des deux chefs d‘État, notamment en raison de l’implication d’Alger dans le processus de paix au Mali dont l’accord de paix et de réconciliation entre les belligérants portent le nom.

C’est en effet à l’Algérie qu’a été confiée la lourde charge du suivi de l’application de cet accord, en association avec d’autres partenaires internationaux du Mali, dont la France, rappelle un communiqué de l‘Élysée publié ce jeudi annonçant la conversation téléphonique entre les deux dirigeants.

Mais il n’y a pas eu que le Mali, les relations bilatérales entre Alger et Paris ont également meublé les échanges. À ce sujet, MM. Bouteflika et Macron, ajoute le texte, ont relevé “avec satisfaction les dispositions convenues entre les deux pays pour dynamiser les projets communs de coopération et de partenariat, notamment en prévision de la visite d‘État du président Macron en Algérie dans les prochaines semaines”.

Lors de la visite du ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, en Algérie il y a deux semaines ces questions avaient été évoquées avec de hauts responsables algériens, de même que la crise en Libye et la lutte anti-terroriste. Occasion avait également été saisie pour la préparation de la visite d’Emmanuel Macron en Algérie “dans les toutes prochaines semaines”.

Les 14 et 15 juin, Emmanuel Macron s‘était rendu au Maroc dans le cadre d’une “visite personnelle à l’invitation du roi pour une première prise de contact”, avait tenu à préciser l‘Élysée. Une précision pas du tout anodine qui visait sans doute à éviter les susceptibilités sur une éventuelle préférence du Maroc par rapport à l’Algérie, eu égard à la grande rivalité entre ces deux géants du Maghreb.

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