Corée du Sud
Après plus de quatre mois de crise politique, la Cour constitutionnelle sud-coréenne a confirmé vendredi matin – à l’unanimité – la destitution de la présidente Park Geun-Hye.
Avant la lecture du verdict, de violents affrontements entre partisans, détracteurs de Park et forces de l’ordre ont fait deux morts à Séoul.
Impliquée dans un vaste scandale de corruption mettant en cause sa fidèle conseillère, Park Geun-Hye était sous le coup d’une procédure de destitution votée par le parlement coréen. C’est cette procédure qui a été validée par la plus haute juridiction du pays.
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— Le Temps (@letemps) 28 février 2017
La Cour a estimé que les agissements de la présidente “ont porté gravement atteinte à l’esprit (…) de la démocratie et de l’Etat de droit”.
En perdant son immunité présidentielle, Park Geun-Hye encourt d‘éventuelles poursuites judiciaires.
Le limogeage de la présidente implique désormais l’organisation un nouvelle élection présidentielle dans les soixante jours.
Avec Agences
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