Libye
Les garde-côtes libyens ont intercepté dans la nuit de samedi à dimanche un bateau à bord duquel se trouvaient plus
d’une centaine de personnes, hommes, femmes et enfants. “Je vis à Sabratha, témoigne cette femme. J’ai payé 300 dollars pour aller en Italie. Nous sommes partis de nuit et nous avons passé vingt heures sur l’eau.”
Entassés dans l’embarcation, ces candidats à l’exil tentaient de rejoindre l’Europe. Plus de 1 300 migrants avaient déjà été secourus vendredi au large de la Libye. Cela fait plus de 3 000 depuis mercredi. Un “cauchemar absolu”, a commenté Ed Taylor, le représentant de l’ONG Médecins sans frontières (MSF) à bord de l’Aquarius, un bateau qui vient en aide aux migrants.
Réunis vendredi en sommet à Malte, les dirigeants de l’Union européenne (UE) se sont engagés à aider financièrement et logistiquement la Libye à lutter contre les passeurs et à contenir les migrants dans des camps. Une
mesure contestée par les ONG, qui redoutent les mauvais traitements dont ils sont alors les victimes.
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