Mauritanie
Les grévistes et les syndicats ont convenu d’une trêve avec le gouvernement afin de désamorcer la crise qui dure depuis une semaine.
Si les dockers ne sont pas encore fixés sur l’avenir de la réforme de leur activité, ils ont toutefois obtenu de premières assurances des autorités, a-t-on appris ce vendredi. Une trentaine de leurs camarades qui ont été arrêtés le 7 novembre dernier après des heurts avec la gendarmerie ont été libérés en milieu de semaine. Une nouvelle qui a encouragé une partie des dockers à reprendre « momentanément » le travail jeudi « pour favoriser les négociations engagées par les syndicats avec l‘État et le patronat », a affirmé le porte-parole des grévistes Ould Mohamed.
Pour l’heure, le secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs de Mauritanie Mohamed Abdallahi a confirmé la suspension de la grève (CGTM). Cependant, il indique que « les syndicats ont remis au ministère de l’Emploi les principales revendications des travailleurs qui les présentera aux employeurs ».
Le mouvement a été initié par une partie des dockers qui contestent contre le déchargement en ville des conteneurs, et non plus au port de Nouakchott. Un nouveau procédé qui les priverait d’une substantielle source de revenus.
Comme mesure de détente provisoire, la CGTM a suggéré que les conteneurs puissent continuer à être déchargés au port « en attendant la mise en œuvre d’une réforme accordant aux dockers des salaires permanents que le gouvernement étudie actuellement ».
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