Kenya
Nairobi a annoncé son intention de retirer ses troupes de la force de l’ONU au Soudan du Sud suite au limogeage du commandant kényan.
Le gouvernement du Kenya estime que le déploiement de ses troupes au Soudan du Sud n’est plus tenable et constitue une menace pour leur sécurité et leur bien-être, c’est ainsi que Nairobi a exprimé son envie de ne plus faire partie de la Minuss. Dans ce communiqué, le ministère kényan des Affaires étrangères dit avoir appris avec consternation le limogeage du général Johnson Mogoa Kimani Ondieki.
C’est un rapport onusien accablant ses casques bleus pour leur réaction chaotique et inefficace face aux violences de juillet à Juba qui a entraîné le limogeage du général kényan. L’enquête, qui a mené au limogeage immédiat du général kényan, affirme également que la force onusienne n’a pas réussi à répondre à l’incursion le 11 juillet de soldats sud-soudanais dans un hôtel proche d’une base des Nations unies et abritant des employés d’organisations internationales.
Mais pour les autorités kényanes, l’ONU aurait dû s’attaquer directement aux lacunes de cette force plutôt que d’incriminer un seul individu. Avec ses 1000 soldats, le Kenya a le plus gros contingent dans cette force onusienne de 13.500 hommes. Si l’annonce est suivie d’effet, elle pourrait avoir un impact dans le processus de paix. Nairobi étant membre de l’organisation régionale a supervisé l’accord de paix en août 2015. Le ministre sud-soudanais de l’Information et porte-parole du gouvernement, Michael Makuei, a déclaré ne pas avoir grand chose à déclarer sur le limogeage du général kényan.
01:38
Guerre au Soudan : une crise humanitaire sans précédent
01:36
Ouganda : l'opposant Kizza Besigye accusé "d'atteinte à la sureté de l'Etat"
01:49
Libye : la CPI invite le Conseil de sécurité à faire arrêter 6 miliciens
Aller à la video
Ouganda : l'opposant Kizza Besigye réapparait au tribunal militaire
02:09
ONU : la Russie bloque la résolution du Conseil de Sécurité sur le Soudan
01:14
Soudan : le choléra frappe en plein cœur du conflit, près de 700 morts