Ouganda
Le procès de Kizza Besigye se poursuivra au tribunal, comme il a commencé. Un jugement rendu mercredi a rejeté la requête du parquet qui demandait la poursuite du procès dans une prison de haute sécurité.
Il n’y aura pas de procès en prison pour Kizza Besigye, qui a comparu mercredi devant un tribunal de la capitale ougandaise Kampala. La requête du parquet pour le jugement de l’opposant ougandais dans une prison de haute sécurité a été finalement rejetée par la cour.
L’accusé, qui dit s’inquiéter pour sa sécurité, après des menaces de mort, dénonce le retard des enquêtes. « Je suis extrêmement préoccupé par le retard des enquêtes dans cette affaire. J’ai dit que j‘étais inquiet concernant des menaces de mort. Votre admiration a bénéficié de deux semaines pour la conclusion des enquêtes et j’espère vraiment que les enquêtes peuvent être faites dans les délais dans lesquels ils doivent conclure ça. S’ils ont des preuves, ce dont je doute, pourquoi ils ne les présentent pas au tribunal. », a-t-il indiqué au juge.
Interpellé le 11 mai dernier, le chef de file de l’opposition ougandaise est accusé de trahison. Son procès s’est ouvert le 1er juin, en son absence. Le procureur avait alors évoqué une menace pour la sécurité pour justifier cette absence de l’accusé au tribunal.
Kizza Besigye conteste les résultats de la présidentielle de février, remportée par Yoweri Museveni, au pouvoir depuis 30 ans. Théoriquement, il risque la peine de mort ou la prison à vie, s’il est reconnu coupable. Mais ce n’est pas la première fois que l’opposant historique ougandais est inculpé pour trahison. En 2005, il avait déjà été jugé pour ce délit avant de voir les charges être abandonnées.
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