Afrique du Sud
Le Cirque social Sisonke d’Afrique du Sud, animé par une troupe nationale, aide à sortir les jeunes enfants des townships et des zones agricoles pauvres des rues en leur enseignant la danse, le cirque et d’autres compétences en arts de la scène.
La troupe a décidé de faire naître de la joie et de l’espoir sur les visages de ces jeunes Sud-africains, face à la pauvreté dans laquelle sont plongés plusieurs quartiers du pays. À peine installé que le cirque connaît une affluence de jeunes, venus découvrir et apprendre différentes sortes d’arts. La plupart de ces jeunes artistes sont orphelins, ou enfants de la rue. Bon nombre d’entre eux sont issus de quartiers qui connaissent un taux élevé de criminalité.
Asamkele Sephula est un artiste de cirque qui vient de Khayamandi, une petite ville située à la périphérie de Stellenbosch. Cet orphelin, qui vit avec sa grand-mère, pense avoir trouvé le moyen d‘échapper à une vie de violence ainsi qu’a la drogue quand il a rejoint le cirque.
“Vous voyez; quand je suis là à Sisonke, mes amis ici font des choses, ils agressent les gens. Quand je suis à Sisonke, je suis occupé et je n’ai pas le temps d’aller fumer. D’ailleurs, je ne fume pas, je ne suis pas un gangster. “ a-t-il déclaré.
Le trapéziste international Lionel Chanarin est le fondateur de Sisonke qui a débuté en 2011. Il forme les jeunes artistes aux arts du cirque comme la jonglerie, l’acrobatie, la danse, des pyramides humaines, le trampoline et le trapèze. ‘‘Sam’‘ (Asamkele) de son nom d’artiste a été l’un des premiers jeunes à rejoindre la troupe.
“Sam a fait un voyage avec nous, je crois le seul voyage qu’il ait vraiment fait, il a eu une enfance difficile, il n’a pas eu une vie facile, ses parents ne lui ont pas vraiment apporté de soutien, il a abandonné l‘école, il ne réussissait pas, et il a trouvé une maison à Sisonke, il a trouvé une famille à Sisonke, il a obtenu le soutien, il fait non seulement du cirque, mais aussi, il va à une école de magie où il apprend la mise en scène et la magie, “ a expliqué Lionel.
Le jeune homme a également pris part à un cours de magie à Cape Town où il espère ajouter une autre corde à son arc.
“Voilà pourquoi je me réveille tôt le matin parce que je veux être ici, venir m’entraîner, vous voyez aujourd’hui, nous allons pratiquer un tour de magie, la semaine dernière, nous avons pratiqué des cartes, nous apprenons beaucoup tous les jours … Tous les jours, “ à ajouté Asamkele.
Son rêve, devenir artiste de cirque professionnel. Mais son passage à Sisonke lui aura appris beaucoup plus que des tours de cirque. Il a appris de précieuses compétences de vie et acquis suffisamment de confiance pour poursuivre ses objectifs.
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