Arabie Saoudite
C’est une image qui aurait été impensable il y a encore quelques années : Ahmad al-Sharaa, ex-chef jihadiste, serrant la main du président américain Donald Trump.
Une rencontre orchestrée par l’Arabie saoudite et la Turquie, et qui symbolise la nouvelle page que la Syrie tente de tourner. Connu sous le nom d’Abu Mohammed al-Golani, al-Sharaa a longtemps été une figure radicale de l’insurrection islamiste. Ancien proche d’Al-Qaïda, puis rival de Daech, il dirigeait le groupe Hayat Tahrir al-Sham, dans le nord-ouest syrien.
Aujourd’hui, Trump parle d’un "jeune homme séduisant" au "passé très fort" et annonce la levée des sanctions américaines contre Damas, désormais dirigée par al-Sharaa depuis la chute de Bachar al-Assad. Dans tout le pays, des scènes de célébration… Mais derrière l’euphorie, une réalité : la Syrie reste exsangue après 14 ans de guerre. Al-Sharaa promet une Syrie démocratique, inclusive. Mais son idéologie islamiste suscite encore des inquiétudes. L’Occident observe, prudent, tandis que la Syrie cherche à sortir de son isolement. De chef de guerre à homme d’État, Ahmad al-Sharaa devra désormais convaincre que sa transformation est réelle… et durable.
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