Ethiopie
La dette du continent africain continue de croître, en raison du coût élevé des emprunts et d’un accès restreint aux financements concessionnels, a alerté Mahamoud Ali Youssouf, président de la Commission de l’Union africaine.
Lors du Dialogue de haut niveau G20-Afrique à Addis-Abeba, il a indiqué qu’en 2024, le service de la dette avait dépassé 70 milliards de dollars, absorbant une part croissante des recettes publiques.
Désormais, près de 57 % des Africains vivent dans des pays où le remboursement de la dette excède les dépenses sociales.
La dette publique est passée de 120 milliards en 1990 à près de 1 800 milliards aujourd’hui, soit environ les deux tiers du PIB du continent.
Pour Mahamoud Ali Youssouf, cette situation révèle une faille du système financier mondial, fondé sur des critères biaisés qui perpétuent les inégalités.
Il appelle à un nouveau pacte financier mondial, reconnaissant la responsabilité partagée de l’Afrique, et à une réforme profonde pour garantir un accès équitable au capital.
Sous la présidence sud-africaine, le G20 amorce ce changement avec la création du Groupe d’experts sur l’Afrique, symbole d’une coopération renforcée et d’une voix africaine plus influente dans la gouvernance économique mondiale.
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