Tanzanie
L'Eglise catholique de Tanzanie a condamné lundi les récents meurtres de manifestants pendant les violences post-électorales. L’Eglise catholique a par ailleurs averti qu'il n'y aurait pas de paix sans justice.
Les élections générales en Tanzanie ont été contestée par l'opposition qui a réclamé l'organisation d'un nouveau scrutin. Les observateurs internationaux ont abondé dans le même sens. '' les élections n'ont été ni libres ni transparentes'' ont-ils fait déclaré.
Le gouvernement tanzanien a annoncé l'organisation d'un dialogue politique pour tenter de décrisper le climat. Une main tendue déjà rejetée par l’opposition.
C’est dans ce contexte que des opposants ont été libérés lundi. Parmi les personnes libérées figure le chef adjoint du parti Chadema, John Heche, qui avait été arrêté avant les élections pour avoir planifié des manifestations, ont été libérées sous caution.
Les manifestations contre la réélection de Samia Suluhu Hassan en Tanzanie ont fait plus de 2 000 morts selon l’opposition. D'autres manifestations sont prévues dans ce pays d'Afrique de l'Est à l'occasion de la prochaine fête de l'indépendance, le 9 décembre.
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