Soudan
Les Forces de soutien rapide acceptent une proposition de trêve humanitaire venue du groupe de médiateurs dirigé par les États-Unis et baptisé “Quad”.
L'accord intervient plus d'une semaine après la prise de la ville d'El-Fasher, assiégée depuis plus de 18 mois. Il s'agissait également du dernier bastion militaire soudanais dans la région du Darfour occidental.
"En réponse aux aspirations et aux intérêts du peuple soudanais, les Forces de soutien rapide (FSR) affirment leur accord pour entrer dans la trêve humanitaire proposée par les pays du Quad - les États-Unis d'Amérique, les Émirats arabes unis, le Royaume d'Arabie saoudite et la République arabe d'Égypte. Cet accord vise à faire face aux conséquences humanitaires catastrophiques de la guerre et à renforcer la protection des civils en permettant l'acheminement urgent de l'aide humanitaire à l'ensemble de la population soudanaise", affirme Al-Fateh Qurashi Bashir, porte-parole de la Force de soutien rapide.
Les FSR disent vouloir s’attaquer aux causes profondes de ce conflit pour parvenir à une paix durable. De son côté, le gouvernement soudanais n’a pas encore réagi à cette annonce.
Depuis avril 2023, le Soudan est ravagé par une guerre opposant les forces armées nationales, dirigées par le général Abdel Fattah al-Burhan, aux FSR de Mohamed Hamdan Dagalo, dit Hemetti.
Né d’une lutte de pouvoir entre les deux hommes forts du régime, le conflit qui a débuté en avril 2023 a fait des dizaines de milliers de morts et plus de dix millions de déplacés, plongeant le pays dans l’une des pires crises humanitaires au monde.
01:20
Le Qatar appelle à la résolution pacifique de la guerre au Soudan
01:00
Arrêt sur images du 4 novembre 2025
01:11
Les USA travaillent à une trêve humanitaire au Soudan
01:06
Les Émirats reconnaissent des erreurs dans la gestion du conflit soudanais
08:36
Samia Suluhu Hassan investie présidente de Tanzanie [Africanews Today]
01:43
Égypte : l'ambassadeur du Soudan accuse les FSR de crimes de guerre