France
Le président français Emmanuel Macron a déclaré, jeudi, que les sanctions de l’ONU à l’encontre de l’Iran seront remises en vigueur à la fin du mois, conformément au mécanisme de « snapback » prévu par l’accord nucléaire de 2015.
Dans un entretien accordé à la chaîne israélienne Canal 12, il a expliqué que ce mécanisme avait été activé par la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne en raison de l’impasse persistante des négociations nucléaires avec Téhéran.
« Les plus récentes indications fournies par les autorités iraniennes ne sont pas sérieuses », a affirmé Emmanuel Macron. « La France a toujours été un acteur très exigeant, clair et cohérent sur la question iranienne. Nous n’avons jamais sous-estimé le risque posé par une arme nucléaire en Iran, ni les capacités balistiques ou la déstabilisation régionale émanant de ce pays. Étant donné qu’ils demeurent imprécis et qu’ils ne fournissent aucun engagement clair à ce sujet, nous allons donc remettre en vigueur les sanctions. »
Les trois pays avaient annoncé le 28 août leur décision de réactiver ce mécanisme, suspendu depuis le retrait unilatéral des États-Unis de l’accord en 2018, afin de réimposer les sanctions de l’ONU à l’Iran pour violations de ses engagements.
Téhéran a rejeté la légitimité de cette démarche, estimant que les Européens avaient perdu leur statut de parties à l’accord en ne respectant pas leurs obligations.
La Chine et la Russie jugent la décision illégale, mais leur opposition ne bloquera pas le mécanisme de réactivation. Le Conseil de sécurité devrait se prononcer le 19 septembre ; si aucune résolution ne s’y oppose, les sanctions de l’ONU contre l’Iran entreront automatiquement en vigueur le 28.
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