Ghana
Un groupe de 14 Africains de l'Ouest expulsés des États-Unis vers le Ghana ont tous été renvoyés dans leur pays d'origine, le Nigeria et la Gambie, a déclaré lundi un porte-parole du gouvernement ghanéen.
Les 13 Nigérians et le Gambien sont rentrés dans leur pays d'origine.
Les autorités ghanéennes ont justifié l'accueil des personnes expulsées pour des raisons humanitaires.
Le ministre des Affaires étrangères du Ghana, Samuel Okudzeto Ablakwa, a rejeté les critiques selon lesquelles cette décision constituait un soutien aux politiques migratoires du président américain Donald Trump, affirmant que le Ghana acceptait les personnes expulsées vers un pays tiers « uniquement pour des raisons humanitaires ».
Lors d'une conférence de presse tenue lundi dans la capitale, Accra, M. Ablakwa a déclaré que le Ghana n'avait reçu aucune compensation financière de la part des États-Unis pour cette expulsion.
« Nous devons plutôt être considérés comme un pays qui souhaite veiller sur ses compatriotes africains, c'est pourquoi nous avons clairement fait savoir aux Américains que nous n'accepterions pas un seul dollar », a déclaré le ministre pour expliquer les raisons qui ont motivé la décision du gouvernement.
Le gouvernement nigérian a déclaré qu'il n'avait pas été informé de l'envoi de ses ressortissants au Ghana et qu'il avait auparavant reçu des Nigérians expulsés directement des États-Unis.
Les autorités ont rejeté les critiques concernant cette expulsion, dont la légalité a été remise en cause par les avocats des personnes expulsées.
« Nous estimons que l'expulsion des plaignants vers le Ghana n'était pas conforme aux principes d'une procédure régulière. Ces personnes n'ont pas été informées de leur destination », a déclaré Samantha Hamilton, l'avocate des migrants expulsés.
Les autorités gambiennes n'ont pas immédiatement répondu à une demande de commentaires.
Cependant, aux dernières, les avocats de quatre des 14 hommes originaires d'Afrique de l'Ouest expulsés des États-Unis vers le Ghana ont déclaré lundi que ces hommes se trouvaient toujours dans ce pays tiers et n'avaient pas été renvoyés chez eux, contredisant ainsi une déclaration antérieure d'un responsable ghanéen qui affirmait qu'ils l'avaient tous été.
Dans un document déposé auprès du tribunal, les avocats ont déclaré que la situation de ces hommes restait précaire, mais qu'ils n'avaient pas été renvoyés dans leur pays d'origine, où, selon eux, certains pourraient être victimes de persécutions ou de tortures.
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