Gaza
L’armée israélienne a nié mardi avoir visé des journalistes, lors de sa double frappe sur l’hôpital Nasser de Gaza lundi, et dit d'avoir ciblé plutôt une caméra du Hamas utilisée pour observer les forces israéliennes.
Ils n'auraient pas visé les reporters, mais une caméra "du Hamas", qui aurait été un danger pour les forces israéliennes : c'est ce récit des forces armées d'Israël que conteste un haut responsable du mouvement palestinien.
L’attaque a tué au moins vingt personnes dont cinq journalistes, alors que des dizaines d’autres ont été blessées. Plusieurs médias ont, dans la foulée, annoncé la mort de leurs reporters.
Parmi les personnes tuées, on compte aussi un membre du personnel soignant de l'hôpital, un chauffeur des services d'urgence identifiés par leur employeur et cinq journalistes.
Les condamnations internationales se multiplient. L'Union européenne dénonce un acte inacceptable.
"Le meurtre de cinq journalistes, quatre travailleurs humanitaires et plusieurs civils à Gaza hier, lors d'une frappe israélienne qui visait l'hôpital Nasser et qui a fait au moins 20 morts, est tout à fait inacceptable. Les civils et les journalistes doivent être protégés en vertu du droit international", a déclaré Anouar El Anouni, porte-parole de la Commission européenne.
Depuis octobre, les opérations militaires israélienne dans l’enclave palestinienne ont déjà fait 63 000 morts.
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