Haïti
Le Bureau intégré des Nations Unies en Haïti et l’Agence des droits de l'homme de l’ONU ont publié vendredi un rapport sur l’ampleur des exactions des gangs au-delà de la capitale Port-au-Prince.
La période documentée s'étend d'octobre 2024 à juin 2025. Le texte présente un bilan humain en lien avec ces violences.
"L'escalade de la violence des gangs à l'extérieur de Port-au-Prince - où la présence de l'État est extrêmement limitée - a fait plus de 1 000 morts et forcé des centaines de milliers de personnes à fuir depuis octobre 2024", a déclaré Ravina Shamdasani, Porte-parole du Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l'Homme.
Principale exaction soulignée par les auteurs du rapport, la tuerie de Pont Sondé dans le Bas Artibonite en octobre 2024. L’événement constitue un tournant majeur dans le cycle de violence entre les gangs et les groupes d'autodéfense supposés.
"Les violations des droits de l'homme et les abus que nous avons documentés sont une preuve supplémentaire de la raison pour laquelle Haïti et la communauté internationale doivent de toute urgence prendre des mesures pour mettre fin à cette violence.", souligne la porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme.
Unité de police spécialisée haïtienne, mission multinationale d’appui à la sécurité et autres, les initiatives mises en place pour un retour à la stabilité piétinent, faute de moyens. L’ONU plaide pour l’application totale de de l'embargo sur les armes dans ce pays.
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