Etats-Unis
Créée en 2014 et forte de 14 400 militaires la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine , la MINUSCA devrait voir son mandat prolonger d'une année supplémentaire.
Devant le Conseil de sécurité de l'ONU, mercredi, Valentine Rugwabiza, Représentante spéciale du Secrétaire général pour la République centrafricaine (RCA) et Cheffe de la Mission des Nations Unies dans ce pays (MINUSCA), a présenté un état des lieux de la situation sécuritaire dans le pays, en mettant particulièrement en avant le respect de l'Accord politique signé à Khartoum en 2019 entre le gouvernement centrafricain et 14 groupes armés.
e suis heureuse d'annoncer que la dissolution de six groupes armés ainsi que de trois factions de groupes armés signataires de l'Accord politique est restée effective. Ce processus a conduit au désarmement et à la démobilisation de leurs combattants, avec l'intégration de certains d'entre eux au sein des forces armées nationales.
Toutefois, l'envoyée de l'ONU a plaidé en faveur d'une énième prolongation de la MINUSCA. Elle a souligné que cette mission devrait être dotée de moyens supplémentaires pour soutenir les autorités dans l'organisation des prochaines élections locales.
Valentine Rugwabiza milite aussi pour une réintégration socioéconomique des ex-combattants pour une transition réussie : le risque d'un retour en arrière demeure. Les progrès tangibles et transformationnels, réalisés en étroite collaboration avec le gouvernement centrafricain, doivent désormais être étendus et consolidés. Le rôle de la MINUSCA reste essentiel dans ce processus. Nous comptons donc sur le soutien continu et concerté de ce Conseil pour proroger le mandat de la MINUSCA d'une année supplémentaire, jusqu'au 15 novembre 2025, et pour mettre à disposition des ressources proportionnées et opportunes afin d'assurer sa mise en œuvre.
En Centrafrique, la réputation des casques bleus est ternie par de fréquentes accusations d'abus ou d'exploitation sexuelle, avec des centaines de victimes selon des rapports de l'ONU. Malgré cela, les Nations unies n'ont pas réussi à faire cesser ces abus sexuels, perpétrés par ces militaires, au grand dam des Centrafricains. Créée en 2014, la MINUSCA compte 14 400 militaires.
De son côté, le Président de la formation République centrafricaine de la Commission de consolidation de la paix, Omar Hilale, a salué l’adoption en septembre 2024 du nouveau Plan national de développement (PND) qui vise à transformer la République centrafricaine en la sortant d’une crise prolongée et d’une dépendance à l’aide humanitaire.
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