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L'UE s'inquiète de l'escalade des tensions au Proche-Orient et en Ukraine

Le chef de la politique étrangère de l'Union européenne, Josep Borrell, s'exprime lors d'une conférence de presse à Dubaï, aux Émirats arabes unis, le mardi 17 septembre 2024.   -  
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Le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell, a récemment exprimé de vives inquiétudes quant à l'escalade du conflit entre Israël et le Hezbollah au Liban, soulignant que la situation pourrait rapidement dégénérer en une guerre totale. Lors d'une déclaration, il a insisté sur l'importance d'un cessez-le-feu à Gaza comme première étape vers la paix.

Borrell a noté que l'intensification des combats, marquée par des bombardements des deux côtés, entraîne des conséquences tragiques pour les civils. Il a déclaré : « Chacun a sa propre responsabilité. Mais nous voyons comment les civils au Liban paient un prix inacceptable. On a rapporté 500 morts et 1 600 blessés au Liban, des chiffres stupéfiants qui rappellent la violation flagrante de la Convention de Genève. »

Outre la situation au Liban, Borrell a également abordé la guerre en Ukraine, exprimant sa préoccupation quant à la possibilité que la Russie s'en prenne aux infrastructures énergétiques ukrainiennes avant l'hiver. Pour soutenir l'Ukraine dans cette lutte, il a proposé de mobiliser jusqu'à 35 milliards d'euros, tant pour des besoins militaires qu'économiques. Il a précisé que ces efforts devaient être menés simultanément, déclarant : « Cela ne sert à rien de fournir un générateur aujourd'hui s'il est détruit demain. Nous devons éviter un processus sans fin de destruction et de remplacement. »

Enfin, Borrell a salué les efforts de l'Ukraine pour détruire des stocks de munitions en Russie et a indiqué que le G7 se penchera prochainement sur l'utilisation d'armes à longue portée par l'Ukraine. Les enjeux actuels mettent en lumière la nécessité d'une réponse internationale coordonnée face à ces crises qui menacent la stabilité de la région et au-delà.

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