République démocratique du Congo
En République démocratique du Congo la vie reprend son cours normal après ce qui a été qualifié dimanche de tentative de coup d'état par le porte-parole de l'armée.
En attendant les résultats des investigations lancées en vue de situer les responsabilités, les forces de l'ordre quadrillent le périmètre du palais de la Nation, siège de la présidence de la République.
Ces images de la présidence témoignent de l'ampleur de la violence des combats dimanche matin. Une attaque imputée à un groupe armée en tenue militaire non encore identité même si de nombreuses arrestations ont eu lieu, impliquant des citoyens étrangers.
À Kinshasa, la capitale congolaise, la vie semble reprendre son cours normal, en attendant les résultats des investigations entamées par les autorités, pour déterminer les responsables.
La tentative de coup d'État a été « étouffée dans l'œuf » par les forces de défense et de sécurité et la situation est sous contrôle", déclarait le porte-parole de l'armée congolaise, le général de brigade Sylvain Ekenge lors d'un point de presse dimanche.
Il n'a pas donné plus de détails.
Les violences ont eu lieu dans le cadre d'une crise qui touche le parti au pouvoir du président Félix Tshisekedi, à propos d'une élection pour la direction du parlement qui devait avoir lieu samedi, mais qui a été reportée.
M. Tshisekedi a été réélu à la présidence en décembre lors d'un vote chaotique, alors que l'opposition réclamait un nouveau vote en raison de ce qu'elle considérait comme un manque de transparence.
Les forces armées de la République démocratique du Congo affirment avoir déjoué une tentative de coup d'État tôt dimanche et arrêté les auteurs, dont plusieurs étrangers.
Cette tentative fait suite à des attaques contre le palais présidentiel et la résidence d'un proche allié du président congolais, qui ont fait trois morts dans la capitale, Kinshasa.
Le porte-parole de l'armée congolaise, le général de brigade Sylvain Ekenge, a déclaré à la presse dimanche soir que parmi les six personnes tuées figuraient trois assaillants et leur chef, l'opposant en exil Christian Malanga, ajoutant qu'une cinquantaine d'auteurs avaient été arrêtés.
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