République démocratique du Congo
Dimanche 19 mai, des hommes armés ont attaqué le Palais de la Nation, bureau du Président congolais Félix Tshisekedi, ainsi que la résidence de Vital Kamerhe, ancien vice-Premier ministre et candidat à la présidence de l'Assemblée nationale, à Kinshasa. Le gouvernement congolais a condamné cette tentative de coup d'État et salué le travail des forces de sécurité qui ont réussi à déjouer l'attaque.
Le ministère de la Communication et des Médias a exprimé cette condamnation dans un communiqué de presse : « Le Gouvernement de la République condamne fermement cette tentative de déstabilisation des institutions du pays ». Le document précise que le groupe d'assaillants, dirigé par l'ancien capitaine Christian Malanga, comptait plusieurs nationalités, notamment des Congolais, des Américains et un Britannique.
Lors de l'attaque, deux policiers ont perdu la vie en protégeant la résidence de Vital Kamerhe. Quatre assaillants, dont Christian Malanga, ont été tués et quarante autres capturés. Le travail des forces de sécurité, qui ont réussi à déjouer l'attaque, a été salué par le gouvernement, qui a également appelé la population à la vigilance.
Des habitants de Kinshasa ont également condamné cette tentative de coup d'état. Didier Tshinzu, un habitant de la capitale, a déclaré : « Nous sommes dans un pays démocratique, donc nous ne pouvons pas accepter ces genres de coups d'État qui sont tentés à tout moment. Ce pays a un président, Félix Antoine Tshisekedi. Les ennemis de la paix sont toujours à la recherche d'un coup d'État. »
Samuel Kangule, un autre habitant, a ajouté : « En tant que citoyen, je condamne cet acte. Il peut avoir de mauvaises répercussions sur le pays. Si nos dirigeants sont attaqués, pourquoi pas nous, le peuple ? »
Jean Tambwe, kinois également, n'est pas du même avis : «Christian Malanga, je ne le connais pas, mais je suis content de ce qu'ils ont fait. Vital Kamerhe ne devrait pas être là comme président de l'Assemblée nationale. »
L'Union africaine a également réagi. Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l'Union africaine, a condamné fermement cette action : « Je suis heureux de la maîtrise de la situation annoncée par l'armée congolaise. Je condamne tout recours à la force pour changer l'ordre constitutionnel dans tout État africain quel qu'il soit. »
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