République démocratique du Congo
En RDC, l'UDPS, le parti au pouvoir, s'est ouvertement désolidarisé de tous ses candidats impliqués dans les fraudes lors des élections générales du 20 décembre dernier.
Le parti estime ainsi protéger sa dignité et son honneur. Vendredi, dans son rapport, la Ceni a énuméré des actes de fraude, d'intimidations, de corruption commis par des candidats appartenant au parti politique du président réélu Félix Tshisekedi lors des élections législatives et provinciales. Les suffrages de deux circonscriptions ont été annulés.
Au total, ces sont les votes pour 82 candidats dont quatre ministres du gouvernement central et des gouverneurs provinciaux qui ont été invalidés pour fraude, détention illégale des DEV, vandalisme des matériels électoraux et intimidation des agents électoraux. 12 d'entre eux appartiennent à l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social et plusieurs autres à l'Union sacrée, une coalition proche du pouvoir.
Cette décision de la Ceni suscite ldes interrogations chez l'opposition qui invite l'organe électoral à apporter des éclairages sur le fait que seules les législatives aient été corrompues et pas la présidentielle dans une élection combinée sur un seul bulletin de vote.
La présidentielle est contestée par l'opposition qui demande son annulation pure et simple. La Cour constitutionnelle doit encore confirmée les résultats provisoires qui ont donné Félix Tshisekedi vainqueur avec 73% des voix.
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