République démocratique du Congo
Un dernier rassemblement géant et une foule qui scande son numéro 21, c'est l'ambiance qui a prévalu samedi à Kinshasa où le candidat de l'opposition congolaise, Martin Fayulu était en campagne. Sur un ton pour le moins rancunier.
"Notre pays, la République démocratique du Congo, a été vendu à des étrangers. Pour devenir président, il faut s'adresser aux étrangers afin qu'ils puissent trouver un accord pour que vous deveniez président. Félix Tshilombo, aurait-il été élu président en 2018 ?" S'interrogeait l'opposant.
Le candidat malheureux de 2018 est en course pour la présidentielle de RDC, prévue pour ce 20 décembre. Il apparaît nostalgique des années Mobutu à la tête du pays.
"Nous allons ramener l'unité nationale aujourd'hui. Depuis le départ de Mobutu, si nous pouvons nous souvenir de lui pour une seule chose, que serait-ce ? L'unité nationale. C'est pourquoi nous parlons de ramener la cohésion nationale. Un père, une mère, une nation." Promet-il.
Face à des milliers de partisans, Martin Fayulu formule clairement ses ambitions - en cas de victoire. Il est question de bonne gouvernance.
"Nous allons lutter contre la corruption, nous allons faire ce qu'on appelle en français - une gouvernance intègre. Si vous volez de l'argent de l'État, où finirez-vous ? Vous irez en prison après enquête, et on verra bien." " Si vous possédez des actifs et comment vous les avez acquis. Si vous ne pouvez pas prouver comment vous avez accumulé vos actifs, alors tous vos actifs deviendront la propriété de l'État. "
Ce sont plus de 45 millions d'électeurs qui sont attendus aux urnes ce mercredi - en République démocratique du Congo.
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