Eswatini
En Eswatini, quelque 585 000 inscrits sont appelés à se rendre vendredi aux urnes pour élire 59 députés d'un Parlement qui n'a qu'un rôle consultatif.
La campagne électorale a été limitée à deux semaines. Dans les rues, quelques rares meeting ont été autorisés dans un pays où les partis politiques ont été interdits en 1973 avant de se voir autoriser en 2005. Le scrutin ne devrait pas changer la donne politique dans le pays, les candidats interdits de représenter un parti ont été désignés lors de primaires le mois d'août dernier et la plupart sont fidèles au roi. Une douzaine seulement sont proches de l’opposition.
Dix députés supplémentaires sont directement nommés par le Roi Mswatti III qui valide tous les projets de loi et jouit d'un droit de veto. Il nomme également le Premier ministre, le cabinet, les juges et commande la police et l'armée.
La plupart des formations opposées au roi ne sont pas officiellement enregistrées en tant que partis mais associations ou ONG. Plusieurs ont appelé à boycotter un scrutin jugé joué d'avance. Trois ont appelé au vote, espérant grappiller quelques sièges au Parlement.
Aller à la video
Avant Andry Rajoelina, ces autres dirigeants contraints à la fuite
05:30
Jean-Louis Billon : "Le changement est possible par les urnes" [Interview]
01:41
Qui était Raila Odinga, chef emblématique de l’opposition kényane ?
01:24
Cameroun : le dépouillement en cours, Biya toujours grand favori
01:07
Gabon : le parti au pouvoir remporte le tiers des sièges législatifs
01:57
Présidentielle au Cameroun : jour de vote pour un scrutin aux énormes enjeux