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Niger : les USA commencent à évacuer leur personnel non essentiel

Niger : les USA commencent à évacuer leur personnel non essentiel
Des ressortissants français se rassemblent en attendant d'être ramenés en France à bord d'un avion militaire français, à l'aéroport de Niamey, au Niger, le 1er août 2023   -  
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Sam Mednick/Copyright 2023 The AP. All rights reserved.

Niger

Les Etats-Unis ont affrété un avion pour évacuer leur personnel non essentiel du Niger, après le coup de force dans ce pays, à bord duquel des citoyens américains souhaitant partir pourront prendre place, selon des responsables du département d'Etat.

"L'avion décollera vendredi après-midi de Niamey, si tout va bien", a indiqué à des journalistes jeudi un responsable sous couvert d'anonymat.

Il a précisé que les services consulaires ont commencé à prendre contact avec les citoyens américains enregistrés pour connaître leurs intentions, évoquant "plusieurs centaines" de personnes. Mais nombreux sont ceux qui ne souhaitent pas partir, a-t-il ajouté.

Une poignée de ressortissants américains ont déjà pris place à bord de vols affrétés par la France et l'Italie ces derniers jours, selon la même source.

Les Etats-Unis ont ordonné mercredi l'évacuation de leur personnel non essentiel à l'ambassade à Niamey, après le coup de force de militaires putschistes contre le président nigérien Mohamed Bazoum.

"La situation à ce stade reste calme au Niger", a précisé un autre haut responsable faisant remarquer que le contexte est très différent du Soudan, où les Etats-Unis avaient évacué leurs ressortissants après le début des combats entre l'armée soudanaise et une faction rivale.

Des milliers de personnes ont manifesté à Niamey, le jour de la fête des 63 ans de l'indépendance du Niger, mais selon Washington, "beaucoup de ces manifestations sont planifiées et financées".

Les Etats-Unis ont appelé à la libération du président Bazoum et soutiennent les efforts de négociation menés par les pays de l'Afrique de l'Ouest - dans le cadre de la CEDEAO - qui ont donné jusqu'à dimanche à la junte pour revenir en arrière, n'excluant pas un recours à la force.

"Nous ne pensons pas que la junte a consolidé son pouvoir", a ajouté le responsable, soulignant par ailleurs que les sanctions de la CEDEAO commençaient à "faire mal".

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