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Le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, a tiré la sonnette d’alarme lundi. Le droit à l’alimentation des populations est en péril. Il est menacé par des phénomènes météorologiques extrêmes et des catastrophes qui dévastent les moyens de subsistance. Conséquence du changement climatique.
Alors que les températures mondiales devraient augmenter de 3 degrés Celsius d'ici la fin du siècle.
"Notre sujet est le droit à l'alimentation, et il est clair que ce droit est totalement menacé par le changement climatique. Les phénomènes météorologiques extrêmes et les catastrophes soudaines et progressives causées par le changement climatique détruisent les récoltes, les troupeaux, les pêcheries et des écosystèmes entiers. Leur répétition empêche les communautés de se reconstruire et de subvenir à leurs besoins", explique Volker Türk, Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme.
Les pays les moins avancés sont les plus exposés à la crise alimentaire à venir. Alors qu’ils ne sont quasiment pas responsables des émissions mondiales des gaz à effet de serre. Leurs populations payent le prix fort des gaz produits par les pays industrialisés.
"Souvent, il s'agit de pays qui ont peu bénéficié du développement industriel et qui n'ont pratiquement pas contribué aux processus industriels qui tuent notre environnement et violent les droits. S'il ne s'agit pas d'une question de droits de l'homme, qu'est-ce que c'est ?’’, s'interroge Volker Türk.
Il a exhorté les dirigeants mondiaux à agir de toute urgence et de manière décisive, en soulignant la nécessité d'éliminer progressivement les combustibles fossiles.
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