République démocratique du Congo
L’opposition congolaise dans les rues de Kinshasa, la capitale jeudi. Elle entendait marcher vers le siège de la Commission électorale pour dénoncer un processus électoral '' chaotique'', à 7 mois de la présidentielle.
Mais ils n’ont pas atteint le siège de la CENI. La police ayant bouclé tous les accès au siège de l’institution. Avec la clef, un face à face tendu entre policier et manifestants.
"La police est instrumentalisée par le pouvoir pour brimer nos libertés et ça nous n’acceptons pas. Ce n’est pas la police notre interlocuteur, notre interlocuteur ce sont les pouvoirs publics, c’est la Ceni qui doit organiser des élections libres, démocratiques et transparentes, et pas le reste.", a tempêté Delly Sesanga, opposant congolais.
Le cortège dirigé par les opposants Moïse Katumbi, Delly Sesanga, Matata Ponyo et Martin Fayulu est bloquée par les forces de sécurité. Petite explication entre les deux camps sans avancée.
"Nous sommes dans nos droit s, ne pouvons en aucun cas nous livrer comme des bêtes de somme, qu'on nous amène aux élections truquées et puis après que les occidentaux, tout le monde va dire "nous avons pris acte, nous avons, pris note", non. Nous réclamons nos droits, les droits des Congolais, les droits des Congolais qui ne sont pas encore nés.", a dénoncé Martin Fayulu, opposant congolais.
Le chef de l’État congolais a profité d’une adresse à l’endroit de la diaspora congolaise en Chine où il est en visite officielle pour fustiger l’action des opposants. Pour Félix Tshisekedi, l’opposition navigue à vue. « L’opposition ne sait finalement pas ce qu’elle veut. Elle a dénoncé des choses, notamment la CENI, la Cour constitutionnelle. Mais finalement ces mêmes opposants ont rejoint quand même le processus électoral », lance-t-il.
Félix Tshisekedi remonte même en 2018 au temps où il était lui-même de l’opposition et candidat à la Présidentielle pour étayer son propos : « Ça me rappelle un peu 2018, lorsque les mêmes étaient en train de dire qu’on ne veut pas de la machine à voter et puis, à une semaine des élections, on accepte la machine à voter. C’est la même chose, on dénonce, mais le lendemain, on va s’enrôler et on prend la carte. On ne sait pas ce qu’on veut », conclut-il.
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