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Libye : les boxeurs remontent sur les rings

Combat de boxe en Libye   -  
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MAHMUD TURKIA/AFP or licensors

Libye

La boxe reprend progressivement ses droits en Libye après avoir été bannie sous le régime de Mouammar  Kadhafi.

Omar Bouhwiyah, en pleine séance d'entraînement. Le kickboxeur travaille ses abdominaux à grands coups de poing et de pied dans un punching-ball à Tripoli.

A l’image d’Omar plusieurs autres libyens ont renoué avec le noble art et participent à diverses compétitions. C’est en 2013 est tombé par hasard sur un groupe consacré à la boxe dans sa ville.

"C'est par hasard que j'ai commencé à boxer. Je suis tombé sur une page Facebook de boxe libyenne et j'ai vu qu'il y avait des combats à Benghazi, alors j'ai contacté les administrateurs de la page et c’était le début. Mon amour pour la boxe est inné. Quand j'étais petit, je regardais des films d'action.'', explique l'athlète. 

Omar Bouhwiyah rêve même de devenir champion du monde. Mais plus qu’un sport la boxe est pour Omar une thérapie. Mieux une école de vie.

"J'aime le kickboxing parce qu'il vous donne confiance en vous, de sorte que lorsque face à un problème, vous pouvez le surmonter par vous-même. Cela permet aussi d'avoir le sens des responsabilités et d'évacuer les énergies négatives"; affirme le boxeur.

La boxe est de retour en Libye depuis la révolution de 2011. En 1979, elle avait été interdite tout comme la lutte et plusieurs autres sports de combat. Officiellement jugés trop violent par Kadhafi. Alors que sa réputation dépassait les frontières du pays.

"J'avais une ambition. Nous allions à des combats en Italie, mais soudain la boxe a été interdite, alors j'ai été frustré et j'ai arrêté de boxer. C'est malheureux ce qui s'est passé, parce que la boxe nous réunissait et nous la pratiquions pour nous amuser avec nos amis. La boxe rassemble tout le monde, mais tout d'un coup, elle a été interdite et chacun a suivi sa propre voie.’’, regrette Omar Zlitni, entraîneur de boxe.

Pour les Libyens, l'ancien "guide", obsédé par le culte de sa personnalité, voyait les sports individuels d'un mauvais œil car susceptibles de faire émerger des "héros" lui volant la vedette.

Après la révolution de 2011, qui a entraîné la chute et la mort de Kadhafi, Omar Zlitni a retrouvé ses vieux amis. Ensemble, rétabli la fédération nationale de boxe.

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