Côte d'Ivoire
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), en Afrique, ce sont plus de 91 millions de personnes qui tombent malades et plus de 137 000 qui meurent chaque année du fait de la consommation d’aliments impropres.
À Abidjan, la question de la sécurité sanitaire des aliments n’est pas toujours prise en compte dans les marchés et restaurants. Notre équipe de reportage a rencontré des Abidjanais qui nous partagent leur avis sur la question.
"Bon, sur le marché, souvent, quand tu t’en vas, il y a certains trucs qui sont très bons, quand tu achètes, bon, c’est très bon. Mais il y a certaines choses quand tu achètes aussi, il y a par exemple la viande, comme poisson, souvent il y a certains quand tu manges, vraiment, tu te demandes s’il y a des produits dedans. Voilà, souvent même des poissons quand tu payes, quand tu fais là, vraiment, c’est un peu bizarre dans la bouche. C’est comme s’il y a des choses, ce n’est pas vraiment bon. Voilà, mais il y a certains trucs aussi, quand tu achètes il n’y a pas de problème", explique une riveraine.
À Bonoua, une ville située à environ 1 h 30 d’Abidjan, se dresse l’usine du leader de la production de jus de fruits en Côte d’Ivoire. Il y a quelques mois, celui-ci était éclaboussé par un internaute qui évoquait une prétendue mauvaise qualité de leur produit. Nous avons rencontré Monsieur Emerson AKA, responsable qualité de l’entreprise qui rassure des bonnes conditions hygiéniques de leurs processus de fabrication.
"Nous sommes dans un environnement où l’État de Côte d’Ivoire envoie très souvent des inspections pour venir contrôler tout ce que nous faisons. La preuve, nous sommes au labo et à chaque étape, on fait des contrôles. On se conforme aux référentiels qui sont prédéfinis. Donc, les produits qui sortent d’ici sont des produits très sûrs, je peux le garantir. C’est vrai, on met le produit sur le marché, mais il est destiné à des consommateurs et pour qu’il soit bien utilisé, il faut que le consommateur sache comment l’utiliser. Si tu laisses un jus sans le mettre au frais pendant trois à quatre jours, c’est normal que le jus soit attaqué puisque c’est sucré à la base. Donc il y a des micro-organisme qui vont venir se développer. On attire l’attention de tout le monde. La qualité, c’est tout le monde", souligne Emerson AKA, Responsable qualité d’AGROCI.
Le Gouvernement ivoirien fait de la sécurité sanitaire des aliments une priorité. C’est un objectif majeur de la Politique Nationale du Développement de l’Élevage, de la Pêche et de l’Aquaculture. Des actions sont menées pour assurer la sécurité des populations.
La sécurité sanitaire des aliments fait référence à la protection des aliments contre les risques d’origine microbienne, chimique et physique qui peuvent survenir à toutes les étapes de la chaîne, afin de prévenir les maladies d’origine alimentaire.
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