Afrique du Sud
Cyril Ramaphosa en campagne samedi au Cap pour les élections à la présidence de l’ANC prévue la semaine prochaine. Le président sud-africain affronte son ancien ministre de la Santé Zweli Mkhize. Le vainqueur pourrait présider aux destinées de l’Afrique du Sud, en cas de victoire du Congrès national africain aux élections générales de 2024.
En difficulté à quelques jours d'échéances cruciales pour son avenir politique, le président est allé chasser en dehors de ses terres, au Cap. La province est traditionnellement acquise au premier parti d'opposition, l'Alliance démocratique, qui y a rassemblé plus de 50% des voix lors des dernières élections locales
"Nous devons avoir cette conversation en tant qu'hommes et travailler sur les stratégies et les actions que nous, les hommes, devons mener pour mettre fin à la violence sexiste.", explique Cyril Ramaphosa.
En plein rassemblement électoral, une pancarte portant l’inscription "Corruption = Ramaphosa’’ dont le candidat aurait bien voulu se passer, rappelle le scandale de corruption dans lequel il est empêtré.
‘’ Je ne veux pas mentir, j'aime le voir, j'étais heureux de le voir, mais la corruption de l'ANC tue notre communauté et notre pays.", explique Simphiwe Ngxamngxa, la quarantaine, activiste.
Bien qu’acclamé par ses partisans, Cyril Ramaphosa, 70 ans, sait que le plus dur est à venir. Mardi, le Parlement décidera s'il lance ou non une procédure de destitution contre le président sud-africain. Le Comité exécutif national de son parti a promis de le soutenir.
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