Afrique du Sud
Entourés par des policiers, ces hommes, assis par terre seraient des mineurs clandestins. Les forces de l’ordre sont aussi là pour les protéger d’une foule en colère. Car la tension ne retombe pas après le viol collectif de huit femmes dans une ville minière près de Johannesburg.
Et les coupables, selon la population, seraient ces étrangers qui travaillent dans des mines clandestines. Plus de 80 hommes accusés d'être impliqués dans cette affaire ont déjà été présentés à la justice.
"Nous ne nous battons pas seulement contre les mineurs illégaux, mais aussi contre la criminalité en général. Notre police doit se mobiliser et faire quelque chose", explique Kabelo Matlou, chef de quartier.
Après l’agression sexuelle, des milliers de manifestants sud-africains ont pourchassé des mineurs clandestins et incendié des maisons.
Dans la capitale économique, des gangs armés se battent pour le contrôle des mines abandonnés afin d'exploiter ce qu'il reste d'or. Des migrants venus principalement du Lesotho, du Zimbabwe et du Mozambique. Leur présence suscite la peur et un ressentiment croissant parmi la population.
Aller à la video
Rwanda : premier transfert de migrants venus des États-Unis
01:01
RDC : KoBold Metals obtient des droits d'exploration pour le Lithium
00:02
États-Unis : un ressortissant salvadorien demande l'asile, refusant d’être expulsé en Ouganda
02:01
Les Ougandais s'inquiètent de l'arrivée annoncée des migrants refoulés des USA
Aller à la video
Ouganda : l'opposition conteste l’accord de déportation avec les États-Unis
00:50
Un navire de sauvetage de migrants attaqué au large de la Libye