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Dette et inflation menacent l'économie kenyane [Business Africa]

Ronald Kato pour Business Africa   -  
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Les Kenyans se rendent aux urnes le 9 août alors que des signes indiquent que la plus grande économie d'Afrique de l'Est pourrait connaître des temps difficiles.

La monnaie du pays, le shilling, s'est fortement dépréciée. Cela signifie que le Trésor kényan aura du mal à rembourser son énorme dette libellée en dollars. La dette du pays est passée de 16 milliards de dollars en 2013 à 71 milliards de dollars en 2021. En conséquence, le Kenya consacre près de 30% de ses revenus au paiement des intérêts.

La Banque mondiale et les détenteurs d'euro-obligations représentent près de la moitié de la dette extérieure du Kenya, soit respectivement 28% et 20%, selon les données du Trésor. La Chine, dont les prêts ont servi à financer des infrastructures, notamment le Standard Gauge Railway, est responsable de 19% de la dette extérieure du Kenya.

La pandémie de coronavirus a nui au tourisme, l'une des principales sources de devises du Kenya, tandis que la flambée des prix de l'énergie menace de faire échouer la reprise amorcée en 2021. Avec l'envolée des taux d'intérêt mondiaux, il va devenir coûteux pour le Kenya d'emprunter ou de rembourser ses prêteurs.

**Charlie Robertson,**économiste en chef mondial de Renaissance Capital, évoque dans Business Africa les décisions difficiles qui attendent le nouveau gouvernement du Kenya.

La Tanzanie obtient une aide financière du FMI

Le Fonds monétaire international (FMI) va accorder plus d'un milliard de dollars de crédit à la Tanzanie pour aider le pays d'Afrique de l'Est à se remettre de la pandémie et des effets de la guerre en Ukraine. Ce prêt, soumise à l'approbation du conseil d'administration du FMI, sera décaissée sur 40 mois.

La croissance s'est ralentie à 4,8% en 2020, avant de remonter à seulement 4,9% l'année suivante, les restrictions de voyage imposées par Covid-19 ayant frappé le secteur du tourisme, source essentielle de revenus pour Dar es Salaam.

La NNPC devient une entité privée

La Nigerian National Petroleum Company (NNPC), qui est un monopole d'État depuis plus de 50 ans, va ouvrir son capital à l'investissement privé. Elle s'inscrit également dans le cadre d'une nouvelle loi sur le pétrole adoptée par le Parlement l'année dernière, qui vise à rendre plus efficace le secteur pétrolier du pays, en proie au manque d'investissements et à la corruption.

Abuja espère que la privatisation de la compagnie réduira les responsabilités fiscales du gouvernement à son égard, libérant ainsi des fonds pour d'autres projets. L'année dernière, la société a déclaré qu'elle envisagerait de s'introduire en bourse dès 2024.